Ma maman est psy et mon papa l'était aussi. Aux repas, ils évoquaient des cas,
autant de personnes dont l'âme était décortiquée et analysée entre la poire et le fromage.
De fait, j'ai toujours privilégié les rapports humains et l'authenticité
aux failles du paraître et du pouvoir. En étant moi-même, en affirmant mon originalité
et ma différence, je crée ma vie et je souhaite à tous de trouver cette liberté.

Et vous, vous préférez voir le verre à moitié vide ou à moitié plein ? Lorsque vous faites la connaissance de quelqu'un, vous voyez ses défauts en premier ou vous cherchez ses qualités ? Moi, je souris a priori, d'ailleurs ma fille aînée me disait que j'avais l'air à moitié débile, qu'à Paris il est de bon ton de faire la gueule, a priori.

Mais il ne faut pas oublier qu'on est tous pareils, au fond. Nous avons chacun mené nos barques à notre manière, souvent bousculés par les tempêtes, minés par des conflits et, quand elles ne nous ont pas tués, nos expériences nous ont rendus plus forts. Mais je pense que nous sommes tous confrontés au même type d'épreuves et le jeu, dans la vie, consiste à les surmonter. Et c'est là qu'intervient le libre arbitre. Souhaitons-nous vraiment rester dans le rôle de victime ? J'entends souvent l'expression : « Je n'ai pas le choix, il faut que je fasse ceci ou cela. » Ah oui, et si vous ne pouvez pas choisir pour vous-même dans une situation donnée, j'aimerais vraiment savoir qui peut le faire pour vous.

C'est vrai que nous sommes conditionnés, nous nous sommes entravés les pieds et les poignets pour correspondre à l'image convenue et convenable. Briller dans ses études, décrocher un CDI, fonder une famille, acheter une maison, s'offrir les derniers gadgets à la mode et une super montre à 50 ans.

Montrer aux autres que l'on a réussi. Et pourtant, l'homme ne s'est jamais senti aussi perdu, perte des valeurs et des repères. Sentiment d'injustice parce qu'on n'arrive pas à y arriver ! Collègues éprouvants, patron inhumain voire dingue, adolescents insupportables, embouteillages, problèmes d'argent, etc., je suis passée par là.

Le paradigme actuel consiste à « faire » en premier, pour avoir l'impression d'exister (face aux autres et à la société), à « avoir » (du matériel, de la reconnaissance...) en deuxième, ce qui, enfin, nous permet d'« être ». Et j'ai décidé que j'allais plutôt être qu'avoir. Si nous inversons le processus, nous revendiquons ce que nous sommes en comprenant l'essence de chaque émotion qui nous traverse et nous traçons une route qui nous ressemble.

Je pense que nous avons tous une mission dans la vie. La mienne m'a été révélée au fur et à mesure. Je n'ai pas entendu des voix comme Jeanne d'Arc mais ma main a tracé toute seule des images et des textes, éléments avec lesquels j'ai créé les « Cartes du Je ».

Vous pouvez effectuer un tirage par jour ou bien à l'occasion d'une question qui vous taraude. Penser positif et le revendiquer est le premier pas vers le jardin du bonheur.

Consonne ou voyelle ?

Fascinée depuis l'enfance par les mots, les lettres,
les syllabes et les sons, petite, je donnais des couleurs
aux voyelles, mes préférées. Les consonnes, je les trouvais
dures et pas très malignes – d'ailleurs rien que leur nom...
sonne (un peu) « con » – mais il fallait bien les accepter,
sinon pas de jeu !

AP2

Alexandra de Panafieu

est née en 1956 à Antibes dans le sud de la France. Mais c'est parce que c'étaient les vacances ! Parisienne une grande partie du temps, elle a élevé ses trois enfants dans une petite ville près de Montpellier, gage pour eux d'équilibre et d'autonomie. Retour à Paris pour leur offrir une adolescence ouverte sur l'art et la beauté de la capitale.

Aujourd'hui, les enfants sont grands et elle a choisi de vivre à la campagne, source d'inspiration regorgeant de couleurs et d'harmonie. Elle écrit des contes et de la littérature sentimentale. Et peint des aquarelles inspirées par des valeurs phares aquarelles.2010 ou la musique évoquée par un nom.

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voyelles

Le A est jaune
Le A, il est pointu comme une fusée et a, au milieu, un petit barreau pour monter dedans. C’est la première lettre de l’alphabet.

Le E est bleu
Le E, petit peigne à trois dents très serviable. On le trouve partout. Il aime bien les chapeaux. Aigu, il va droit au cœur. Grave, vers le haut et circonflexe, chapeau chinois.

Le I est orange
Le I est la tour sur laquelle veille la pleine lune.

Le O est rouge
O c’est la tête à Toto. 0 + 0 = 0. Mais ça, c’est une autre histoire.

Le U est vert
U, deux bras tendus vers le haut, c’est un magicien. Après le O, il devient OU. Et après le A, il devient AU. De quoi perdre la tête !

Le Y est rose
Le Y est incroyable, il se prend souvent pour deux I. C’est la dernière voyelle et l’avant-dernière lettre de l’alphabet.